La maladie d’Alzheimer fait des ravages, avec près de 24 millions de personnes atteintes au niveau mondial ! Et de nouveau cas sont comptabilisés chaque année, touchant près de 4.6 millions de personnes. Au vu des statistiques actuelles, on estime à 80 millions le nombre de cas en 2040. Maladie encore mystérieuse pour la médecine moderne, le meilleur moyen de lutter contre elle reste encore la prévention.
Dans 60% des cas, la maladie se développe dans les pays développés, mais elle commence à s’étendre en Chine, Inde et autres pays d’Asie et du Pacifique Ouest.
Correspondant à la détérioration cognitive, elle induit une dégénérescence progressive et irréversible des cellules du cerveau. Les facteurs de risque indépendant de l’environnement immédiat seraient dans un premier temps l’âge et la génétique.
Les symptômes, figurent les troubles de la mémoire, les difficultés à prendre des décisions et à mener à bien les tâches de la vie quotidienne. La manière de ressentir les choses et d’agir sur son environnement est également affectée. Lesquels affectent totalement l’indépendance de la personne et nécessite donc une prise en charge médicale et sociale. Soit par la famille, soit par un institut spécialisé.
Actuellement, il n’existe aucun moyen de bloquer les progrès de la maladie, mais la recherche se poursuit sur les meilleures techniques de soins et sur les traitements possibles de guérison.
En revanche, des études récentes nous donnent quelques conseils faciles à suivre semblant offrir des effets protecteurs contre la maladie.
Les facteurs de prévention
La prévention de la maladie d’Alzheimer passe par la prévention des facteurs déclenchant. Et là, rien de nouveau : une alimentation saine, une activité physique suffisante associés à une bonne hygiène de vie.
1.Lutter contre les maladies cardiovasculaires
Les facteurs cardiovasculaires constituent des facteurs de risques à l’apparition de démences chez les personnes âgées. A ce titre, les diabétiques et les anciennes victimes d’accident vasculaire cérébral ont deux fois plus de risque de développer cette maladie. Le dépistage et le traitement du cholestérol, de l’hypertension, du diabète sont donc utiles aussi contre les démences vasculaires et la maladie d’Alzheimer. Pour preuve, le risque de démence serait multiplié par 1,5 à 3 chez les personnes atteintes d’un diabète sucré.
Autre similitude avec les maladies cardiovasculaires, l’existence d’une réaction inflammatoire au cours de la maladie d’Alzheimer est suggérée par plusieurs études. On a ainsi noté que les patients souffrant de rhumatismes et ayant consommé des quantités importantes d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) présenteraient un risque moins important de développer une maladie d’Alzheimer. Notons cependant que ces données rétrospectives n’ont pas été confirmées par des études prospectives.
2.La nutrition
L’hygiène alimentaire jouerait également un rôle dans la survenue de la maladie. Niveau alimentation, on conseille ainsi de consommer des aliments riche en oméga-3, en particulier en acide α-linoléique. En effet, de nombreuses études épidémiologiques ont montré que de trop faibles concentrations plasmatiques en oméga-3 constituent un facteur de risque vis à vis de plusieurs types de démences dont celle d’Alzheimer. De plus, le potentiel de protection de ces lipides, est présumés capable de moduler l’inflammation cérébrale.
Des études vantent également les avantages du régime crétois, dit méditerranéen. Lequel serait idéal en terme de régime alimentaire « anti-Alzheimer ». Riche en fruits et en légumes frais, pains, céréales, poissons, fruits secs, huile d’olive et de plus faible quantité de viande rouge et d’acide gras saturés il apporte au corps tout ce dont il a besoin, sans superflu.
3.lutter contre les radicaux libres
Une étude menée sur 10 ans auprès de 1.800 personnes des deux sexes, a permis de déterminer une baisse du risque d’Alzheimer de 75%, pour les personnes consommant 3 fois par semaine un jus de fruit ou de légumes. Les chercheurs de l’Université de Floride du Sud, pensent que ces résultats sont dus à la grande richesse en antioxydants contenus dans les fruits et légumes. Les meilleurs choix sembleraient les jus de carotte, betterave et rutabaga.
4.L’activité physique et intellectuelle
L’activité sociale, physique et cérébrale (mots croisés, lecture, calculs…) favoriserait un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs, la prise en charge de la dépression pourrait être une piste de prévention.
Des chercheurs japonais ont aussi constatés que la pratique du chant pouvait diminuer de 75% le risque de contracter la maladie d’Alzheimer. Il semblerait que cela soit dû à une meilleure oxygénation du cerveau, lors du chant, qui améliorerait ainsi la mémoire.
SOURCE: https://www.santeplusmag.com/4-regles-pour-se-proteger-dalzheimer/