Un traitement chimique qui pourrait être appliqué à l’Homme dans plusieurs décennies
Des scientifiques britanniques ont fait une découverte qualifiée de ” tournant historique ” dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. Ils ont mis au point un procédé chimique permettant de stopper la mort de cellules nerveuses chez les souris, rapporte le quotidien The Independent reprenant un article d’un magazine médical.
Concrètement, le traitement inhibe un enzyme, connu sous le nom de PERK, qui joue un rôle central dans le mécanisme de défense. Chez les souris, les chercheurs ont remarqué la régénération de certaines protéines indispensables à la protection des cellules.
Le traitement a été testé sur des souris porteuses de maladies “prion”, maladies qui se caractérisent par une destruction sélective des cellules nerveuses. Le traitement ne concerne donc pas stricto sensu la maladie d’Alzheimer, mais son application est possible à d’autres maladies dégénératives comme la maladie de Parkinson .
La Professeure Giovanna Mallucci, à la tête de l’équipe de chercheurs, s’est montrée confiante sur l’application à d’autres mammifères, dont l’Homme.
Les chercheurs ont néanmoins constaté certains effets secondaires chez les souris comme une perte de poids ou bien encore l’apparition d’un diabète léger pouvant endommager le pancréas. La professeure Mallucci se veut néanmoins confiante sur la possibilité d’un traitement à venir sans effets secondaires.
Pour autant un traitement appliqué à l’Homme n’est pas prévu pour tout de suite il faudra compte encore “plusieurs décennies” selon Roger Morris, professeur de chimie à la King’s College London.