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Recherches en cours à l’Institut Douglas De l’espoir dans la lutte contre l’Alzheimer

Première publication 2 mai 2014 à 18h36
TVA Nouvelles

Des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas à Montréal travaillent à mettre au point un médicamentqui pourrait guérir la maladie d’Alzheimer.

De nombreuses personnes dont les parents en ont souffert participent à ce programme unique au Canada.

Gisèle Brien-Beauchemin est ceux-là. Comme 250 autres personnes, elle participe à cette recherche de 2,5 millions de dollars financée par les gouvernements provinciaux et fédéraux et par le secteur privé.

Le cerveau de la femme de 60 ans, qui craint un jour d’être touchée comme sa mère par la maladie, est scruté à la loupe grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM).

 

«Nous suivons des enfants de patients qui ont eu un diagnostic d’Alzheimer. Ces enfants-là, qui ont entre 50 et 70 ans, se doivent d’être à 15 ans du début de l’arrivée de la maladie», explique le Dr Judes Poirier, chercheur à l’Institut Douglas.

Il n’y a actuellement aucun médicament qui peut retarder ou arrêter la progression de la maladie d’Alzheimer.

«150 de nos patients sont sur un médicament expérimental au moment où on se parle. C’est un anti-inflammatoire qui était utilisé dans le traitement de l’arthrite, mais qui a des propriétés qui réduisent les dommages cérébraux chez les personnes qui le prennent avant que la maladie s’installe», fait savoir le Dr Poirier.

En étudiant les marqueurs biologiques, les scientifiques ont également fait un constat qui permettrait de détecter l’Alzheimer à ses débuts.

«Un changement de l’odorat dans les années qui précèdent l’arrivée de la maladie chez les patients. Les mêmes neurones qui sont impliqués dans la mémoire sont aussi impliqués dans l’odorat», précise le docteur Judes Poirier.

Un baby-boomer sur cinq sera affecté par la maladie d’Alzheimer. Actuellement, au Québec, 120 000 personnes sont touchées. On estime qu’il y en aura plus de 300 000 en 2038.

Selon le Dr Poirier, les coûts engendrés pour traiter la maladie sont évalués à 3,8 milliards de dollars au Québec.

Les résultats complets de ces recherches devraient être connus d’ici deux ans.

https://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/05/20140502-183610.html