https://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/82-003-x2013003-fra.htm
par Pamela L. Ramage-Morin et Didier Garriguet
Par risque nutritionnel, on entend le risque d’un mauvais état nutritionnel, état qui, sur le continuum de la santé nutritionnelle, se situe entre la « bonne santé » et la malnutrition. Les personnes du troisième âge sont particulièrement vulnérables au risque nutritionnel. Cela s’explique par un certain nombre de facteurs, dont les changements physiologiques liés au vieillissement, comme la perte d’appétit et l’altération des sens – notamment ceux du goût et de l’odorat –, les maladies et les médicaments qui gênent l’ingestion, l’absorption et le métabolisme des aliments, et une mobilité réduite, qui peut rendre plus difficile l’achat de nourriture et la préparation des repas. Certaines circonstances sociales et économiques pourraient également constituer des déterminants du risque nutritionnel, par exemple les contraintes financières, le fait de manger seul et l’absence d’aide pour faire les courses et pour cuisiner. Sur le plan psychologique, on associe la dépression, le chagrin et la solitude au risque nutritionnel chez les personnes âgées. On y associe en outre certains aspects de l’environnement physique, comme l’emplacement des magasins d’alimentation, l’accès (y compris économique) aux transports en commun et l’isolement géographique.
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https://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/82-003-x2013003-fra.htm
Pamela Ramage-Morin (1-613-951-1760; [email protected]) et Didier Garriguet (1-613-951-7187; [email protected]) travaillent à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada, Ottawa (Ontario) K1A 0T6.