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Trop d’antidépresseurs prescrits aux aînés québécois

Près de 200 000 québécois de plus de 65 ans ont reçu une ordonnance pour un  antidépresseur  en 2015, contre 143 000 en 2010, ce qui représente une hausse de 56%  (source : Régie de l’assurance maladie du Québec).

Les professionnels de la santé estiment que ce médicament est prescrit trop rapidement aux personnes âgées, sans qu’il y ait une volonté d’en recherche la cause.

Un rythme trop rapide ?

Porte-parole de Tel-Aide et observatrice avertie de la société québécoise, l’auteure Janette Bertrand refuse de condamner les médecins qui prescrivent les antidépresseurs, dans la mesure où ils le font avec modération.

Mme Bertrand s’en prend plutôt au rythme de cette société moderne dépersonnalisée dans laquelle tout est basé sur la performance et dans laquelle on parle avec ses amis «avec ses pouces».

«La vie est vite, il faut performer, il faut être bon. Il faut que tu réussises ton couple. Il faut que tu réussisses tes enfants. Réussite, réussite, réussite. C’est dur. Est-ce que l’être humain est fait pour ça?»

Aînés déprimés

Entre 2005 et 2009, la moitié des nouveaux utilisateurs d’antidépresseurs, au Québec, avaient 60 ans ou plus.

Les femmes représentaient les deux tiers des nouveaux consommateurs de psychotropes. «L’élément déclencheur peut être des tensions dans le couple, la maladie, la perte d’autonomie, les difficultés économiques», analyse M. Lefrançois.

«Plusieurs voient leur fonds de retraite menacé. Ils doivent envisager de prolonger leur vie active ou de retourner au travail», soulève-t-il.

Selon Richard Lefrançois, il y a de plus en plus de joueurs compulsifs chez les gens âgés. Certains se suicident. L’analphabétisme chez les aînés pose également un problème de société.

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SOURCE : https://www.neuromedia.ca/